Les lauréats de Carte Blanche Étudiants 2019 :
Chris Hoare
« The worst poem in the universe »
UWE – UK
Fernando Marante
« The question concerning the thing »
Ar.Co – Centro de Arte e Comunicação Visual – Portugal
Giulia Parlato
« Diachronicles »
Royal College of Art – UK
Samuel Fordham
« C-r92/by »
UWE – UK
Exposition/projection grand-format à Paris Gare du Nord du 10 octobre au 20 novembre 2019.
Présentation des lauréats à Paris Photo du 7 au 10 novembre 2019.
CHRIS HOARE
La série « The Worst Poem In The Universe » est née de trois longs voyages à travers l’Australie. Explorant la façon dont la chance et la malchance tissent simultanément le destin du pays, Chris Hoare dresse un portrait atypique de l’Australie, associant portraits et paysages, noir et blanc et couleur, humour et perspective critique. On retrouve dans ses images les signes d’une richesse moyenne par habitant qui est la plus élevée du monde, le goût immodéré pour les paris et les jeux d’argent des Australiens, mais aussi les conditions de vie des populations aborigènes reléguées aux confins de la société.
Né en 1989, Chris Hoare est un photographe basé à Bristol, sa ville natale, où il travaille pour la galerie de la Fondation Martin Parr. Ses photographies ont été publiées dans les revues et magazines HUCK, The Wire, Les Inrockuptibles, Soccerbible, Timeout et The Commuter Journal. The Worst Poem In The Universe fait l’objet d’un projet de livre qui est en cours de finalisation.
Pour plus d’informations : www.chrishoare.org
FERNANDO MARANTE
Partant de l’hypothèse que la photographie abstraite n’existe pas, puisqu’elle a toujours un lien avec un référent dans le monde physique, Fernando Marante réunit plusieurs séries d’images paradoxales, issues d’une recherche expérimentale sur les enjeux de la représentation photographique. Chacune de ses images figure un objet concret, dont le lien au réel est perturbé : l’objet est subtilement dématérialisé par un processus jouant sur la durée et le mouvement. Chaque épreuve obtenue constitue, dès lors, une occurrence aléatoire dans un nombre infini de possibilités.
Né en 1973, Fernando Marante est basé à Lisbonne. Il a participé à différentes expositions individuelles et collectives, dont la Biennale de la photographie de Vila Franca de Xira et la Biennale internationale de l’art de Cerveira, au Portugal. Depuis avril 2019, il est représenté par la galerie Módulo, à Lisbonne, où sa première exposition personnelle s’est tenue en septembre 2019.
Pour plus d’informations : www.fernandomarante.com
GIULIA PARLATO
Les musées archéologiques sont remplis de traces du passé. Mais que se passe-t-il lorsqu’une artiste décide de considérer ces lieux historiques comme des espaces favorisant des échappées imaginaires ? Dans la série Diachronicles, la tentative de reconstruire le passé s’abîme dans des espaces fantasmagoriques, les objets archéologiques connaissent un drôle de destin – ils sont tantôt utilisés, enterrés, déterrés, transportés, déplacés… Ce travail développe ainsi une histoire parallèle, autour d’objets fictifs et de copies cachées dans les sous-sols des musées.
Née en 1993, Giulia Parlato est une artiste italienne qui vit à Londres. Après des études au London College of Communication, elle a rejoint le Royal College of Art dont elle est diplômée. Ses photos ont été publiées dans The British Journal of Photography et Vogue Italia. Elle travaille aussi comme photographe dans l’industrie du cinéma.
Pour plus d’informations : www.giuliaparlato.com
SAMUEL FORDHAM
En 2018, Samuel Fordham s’est inscrit pour un tutorat d’un an à l’International Summer School of Photography de Riga (Lettonie), où il a mené son dernier travail, intitulé C-R92/BY sur les « Familles Skype », ces familles séparées n’échangeant plus que par les nouveaux moyens de communication. Conjuguant confessions privées et photographies savamment scénarisées, il a développé une pratique axée sur la narration d’histoires intimes et souvent non-dites. Il met ainsi en lumière les problématiques de l’enfance, du mal-être familial ou encore des impasses conjugales.
Né en 1987, Samuel Fordham est étudiant en master à l’International School of Creative Arts de Bristol. Sa pratique multidisciplinaire croise la photographie, le texte, la vidéo et le son. Son travail a été exposé au Royaume-Uni, en Géorgie, en Lettonie et en Irlande. En 2019, il a été sélectionné, présélectionné et nominé pour des prix tels que Bloomberg New Contemporaries, Grand Prix Images Vevey, C/O Berlin Talent Award…
Pour plus d’informations : samuelwjfordham.com